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<ras, comme dans l'autr@ ,
ce
seroit
to,u;onu
le quart 1cu
le tiers
de
l'as_semblée
qui
donne.:.
róit des loix
á
b nation
? }~
,
,.....,
•
1
'
1
'
>>·
l
oute personne qm a oDserve
es
etats
répuplicain~ '
y
v~rra les nobles effets de cette .
aristocratique invention.
»
,, Dnas
la
législation
que nos commis de
bureaux donn'erent
a
main
arrnée
aux
Gene..–
vois ,en
1782,
ils eurent soin d'introduire' cette ,
loi
de
la
pluralité gradué2, comme
,}'égide
du
despotisme aristocratique et milit-aire auquel
ils assujetissoient cette petite, mais respecta–
ble
république.
Non
contens
de ce
qu'aucl~ne
loi
ne pouvoit
etre
faite par l'Assemblée ,géné–
rale sans · le
consentement préalable
de .deux
conseils
administrateurs ,
ils ·
mirent la plura–
lité des trois quarts
des suffrages
a
la place
de la 1.3luralité simple
qui
tonjours avoit existé.
Ain~i _une
loi
qui
n'avoit été
introduite que par
la
force,
qui
n'avoit re~u pour sanctio11 sou- '
vetaine que
celle cl'une .issemblée
dont
les
trois
quarts des membres etoient exclusa
main armée,
<levoit
étre m:úntenue contre la
volonté de
tous par le sim 1Jle vceu du 'quart , plu~ un ,
d'un simple conseil d'administra~ion
!
Quest–
il ,
arrivé
de
ce
tte
loi
?
Jama.isGene
ve
n'a été
pius malheureuse , plus tourinentée ,
1ama1~