t
3,d5)
ment elles se sont opérées
?
Ont - ils observé
par quel enchainement funeste de circonstariceJ–
les esprits les plus sages. sont jetés hors de
toutes
les limit es
qe la
modération , et
par
quelle impulsion terrible un peuple énivré
se
P récipite
vers
des exces dont la premiere idée
1
...
•
l'eut
fait
,frémir? Ont-ils lu dans le creur de
notre hon roí
?
Connoissent - ils avec quelle
horreur il regarderoit, ceux qui auroient allu..
mé
les flammes d'une sédition ,
d'tine
révolte ·.
peat-etre', (
je le <lis
en 'rrémissant,
mais je
dois le dire), ceux qui .l"exposeroient
a
ver–
ser
le
sang
de son ,peuple, ceux qui seroient ·
la cause premiere des rigeurs , des violences
~
<les
supplices dont une foule de malheureux
seroient
1~
victime.
·
Mais , Messi eurs , le tems presse ;
je me
re...
· proche chaque moment que mon discours pour-–
roit , ravir
a
vos sages délibérations; et
j'
es--·
pere
que
ces considérations , plutot indiquées ·
que présentées, mais don~ l:évidence me paroit.
i rr.ésistible ; suffir ont pour fonder la motion
(JUe j'ai ,l'honneur de
vous
prop0ser., .
)~ Qu'il
soit
fait
au
!ºi
une
tres-humble
adresse, pour
pein,dre
a
Sa
Majesté-
les vives–
allarmes qu'inspire
a
l'assemblée nationale de
,
s.onroyµume,.
l~abus
qu'on s.'est p-ermis
depuii ,