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,.

-,~ Les mouv:emeris de votre creur, Sire, voila.

le vrai salut des Fran~ois. Lorsque des troupes

s'avancent de toutes parts, que des

camps

se

- forment , autour de

11~\lS,

que

1a

capitale est

1

investie, nous nous demandons

avec

étonne-

1

1

ment: le roi s'est-il

méfié de

la fidélité

d'e

ses

1

~

p~uples? S'il avoit pu en douter ; n'auroit-il

pas

versé dans not_re -cceur ses chagrins pa–

ternels

J

Que/ veut dire cet appareil menas:ant?

Oü sont les ennemis de

l'état

-et

du roi qu'il

faut subj1J1guer

?

Ou

sont les

rebelles , les

li--

, gueurs qu'il faut réduire

? .. ,

U

ne voix una–

nime répond dans la capitale et

da.ns

l'éten=

·due du. royaume :

Nous chéri.ssons not;e roi

;

notts kénissons fe .ciel du donqu'ilnous

afaitdans

·

1

.

ion

amour.

»

~>

Sire, la r_eligion ·de votre

Maje$té

ne

peut_

étre surprise que sous le prétexte du bien

public.

»

_

,>

Si

ceux qui

ont donné ces .conseils

a

notre

roi, avoient assez de confiance dans

leurs

prin–

cip€s pour les exposer devant nous ,

ce

mo–

mértt

ameneroit le

plus '

b.ea-

u

triomphe

de

la

' • '

1

.vente."

,>

Vétat n'a rie:n

a

1·edouter qu<2

des

mauvais

princip,es qui osent assiéger le

treme meme' et)

.. ne

respec.tent.

pas

la

confianc~

d1~

plus

pur,

du

. .

. - V"'

.

~