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joutions pas, forcés par les circonstances : cet
empire est le seul qu'il soit aujourd'hui
pos–
sible -en France d'exercer. La France ne souf–
frira pas qu'bn abuse le meilleur .des rois ,
et. .
qu'on l'écarte par des vues sinistres, du noble
plan c;,u'il a lui..-memre tracé.
V
Óus nous ·avéz
~cppellés· pour f¡xer, de concert
avcc
vous,
lfl
constitution' , pour opérer la régénératibn ·du
roy~ume ; l'assemblée nationale v ient vous
dé–
cla,rer solemnellement que vos vreux séront
accompfrs, que vos promesses ne srront point
vaines, qt:e les pieges , les difficultés, les ter- .
•reurs ne retarderont poir.it
sa
marche
t>
n'inti...
mideront point.son courage.
>)
,<
011
do.neest le dangcr des troupes, affecte–
ront de dire nos ennemis?. . . Que "."eulent
leurs plaintes , puisqu'ils sont i11accesssibles
aa
découragement? ,)
,<
Le danger, si·re, est pressant, est universeJ,
.est au-dela
-de
tous les calc1¡ls de la prudence
hum~:iine.
>)
ú
Le dang-er est ponr le peuple des provinces.
·Un e
fois alhrmé sur notre ·liberté, nous ne
connoi ssons plus de frein qui puisse le ·rete–
n
ir.
La
distance seule grossit
tout ,
exagere·
t.out, double les inqiiiéti1des, les
aigr it,
les
~nvemme.
n
1
/
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