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3I.4)
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Le danger esf pour la ·capital€.
De
_quet'
reil
le
peuple,
au
-~ein de.l'incl.igence et tour–
menté des angoisses les plus ·cruelles, se ver–
r,a-t-il di$puter les restes de
sa
subs~stance par–
une foule de solaats menas:ans
?
la présenée
~
des troupes échauffera , ameutera, prodüira
·, une fermentation uníveFselle., et le premier
a.cte de violenc,e,,. exercé sous prétexte de po...
lice, peut ·commencer une suite horrible
de
malheurs.
H
" Le danger
est
p'our les troupes. Des soldats
fran~ois, approchés ,d_u centre des discussions,
·participans aux -passions comme aux
intéréts.dupeup1 e,
peuvent oublier qu'un engagement les
a
fait soldats, pour se souvenir que la nature:
les
fit
hommes .
H
~, Le danger, Sire, mena
ce
les travaux, qui
sont notre ,premier 'de.voir, et qui /n'auront
un plein succes, u~_e véritable permanence
qu'autant que les peuples les regardero·nt
~
comme entierement libres. Il est d'aill~urs
une contagion dáns les·mouvemens p'assionnés;
.nous ne sommes que des homme.s : la.
dé...
nance
a~
nous-memes, la cra_inte de paro1tre
foibles , peuvent entrainer ·au-dela du hut;
p.ous serons obsédés 61.e conseils violens, dé-
'
'
mesiirés; et la raison calme, la t!anquille