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~
~essieurs, dit-il, sans doute. la
pato1e
éttl
·toi est digne de la plus grande confiance; nous
:en -
devons tous
a
la bonté connue du monar~.
que , nous pouvons nous abandonner
a
ses
:vertus
».
.
" Mais, Messieurs,
la
parole
du
roi , toute
rassuranté
qu'
elle doit l'etre n'est pas moins
un mauvais garant de la conduite d'un mini~
,.
'tere qui
n'a
cessé
cle
surprendre sa religion
».•·
4(
N
ous savons tous, qu;avec plus de réserve,
n~ms aurions évité de grands désordfes. Nous
~avon.s tous -q~1e la ·confiance habitu,ell~ de·s
, _F,rans:ois pour leur roi ., , est moins une vertu
_q1=1\m
vice, si, sur-:-to:ut elle s'étend
a
to.utes.
les parties de l'administration
~~
•
.
,<
Q4i
~e
nous ignore, ·en eff~t , qne
e'
est '
notre
aveugle et mobile inconsidération
qui
nous
á
conduit de siecle en siecle' ·et de
fautes
en fautes,
a
lá crise ·qui ·nous afflige aujour–
d'hui .et qui doit enfin dessiller
~0s yeux, si
notis n'avons pas ,résolu d'etre jusqu'a la con-
5ommation des
tems ,
des enfans toujours
mu–
.,tins et· toujours esdaves
».
, ,, La
r~ponse
clu
roi
est
un véritable
refos·;
l'e
ministere ne
l'a
regard~e
que
co~me
u.nesimple
formule
de
rassurance et
de
bonté,
il
a
l'air
de p€nser que
nous avions.
fait
not .r~
r
/