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9

1

~

~essieurs, dit-il, sans doute. la

pato1e

éttl

·toi est digne de la plus grande confiance; nous

:en -

devons tous

a

la bonté connue du monar~.

que , nous pouvons nous abandonner

a

ses

:vertus

».

.

" Mais, Messieurs,

la

parole

du

roi , toute

rassuranté

qu'

elle doit l'etre n'est pas moins

un mauvais garant de la conduite d'un mini~

,.

'tere qui

n'a

cessé

cle

surprendre sa religion

».•·

4(

N

ous savons tous, qu;avec plus de réserve,

n~ms aurions évité de grands désordfes. Nous

~avon.s tous -q~1e la ·confiance habitu,ell~ de·s

, _F,rans:ois pour leur roi ., , est moins une vertu

_q1=1\m

vice, si, sur-:-to:ut elle s'étend

a

to.utes.

les parties de l'administration

~~

.

,<

Q4i

~e

nous ignore, ·en eff~t , qne

e'

est '

notre

aveugle et mobile inconsidération

qui

nous

á

conduit de siecle en siecle' ·et de

fautes

en fautes,

a

lá crise ·qui ·nous afflige aujour–

d'hui .et qui doit enfin dessiller

~0s yeux, si

notis n'avons pas ,résolu d'etre jusqu'a la con-

5ommation des

tems ,

des enfans toujours

mu–

.,tins et· toujours esdaves

».

, ,, La

r~ponse

clu

roi

est

un véritable

refos·;

l'e

ministere ne

l'a

regard~e

que

co~me

u.ne

simple

formule

de

rassurance et

de

bonté,

il

a

l'air

de p€nser que

nous avions.

fait

not .r~

r

/