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3"16'
-«,
Sire, nous vous e,i;i c~njurons au nom
de'
la
patrie, au nom de votre bonheur et de
votre gloire; renvoyez vos soldats aux postes
<l\>r1
vos conséillers les
o.nt . tirés : renvoyez
c~tte- artilt~ie' destinée
acouvrir vos fron-·
tieres; renvoyez sur - tour ·les troupes étran–
-geres , ces alliés de la natiop , que nous
payóns pot~r défendre et non pour troubler
· nos foyers. Votre majesté n'en a pas besoin :
eh
!
pourquoi un monarque adoré de vi'ngt–
cinq millions
de Frar+<_;:
a.is,feroit-il accourir
a
grands frais
autour
du
tr,one
quelques
milliers
<l'
étrangers
?
,
Sire,
au
milieu de
vos·
enfans, soyez gardé
par leur amour. Les députés de la nation sont
pppellés
a
consacrer
avec
vous les droits
émi–
nens de la ,royauté, sur la base immuable de
, la
liberté
du
peuple ;
mais
Iorsqu'ils
rem–
plissent
leur devoir, loqqu'ils cedent
a
leur
raison ,
a
deurs sentitnens, les ·exposeriez-
d
'
.
'd'
,, 1
vous
au
soups;on
e n avoir
ce ,
e qua
a
·crainte? Ah! l'autorité que
tous les creurs
vous déferent, est .la seule pure, ía seule
inébranla~le; elle estJ le juste retour de vos
L
·
bienfaits , et l'immortel apanage des prilic&S
'dont vous serez 1~ modele [
1
1 ]
(!)
II
fut
arnhé que c~tte
immortdle
adresse &eroit
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