(
3Il
)
phrs
verttreux
des prin.ces. Et comment
s'j
prend-on' Sire'
pou'r
VO~lS
faire douter 'de l'at–
tachernent
et
de
l'amour de vos sujets? Avez-
_vous prodi gué leur sang?
Et
es-vous cruel , im-
/
_placable ? .Avez-;-vous
abusé
de
la
justice?
L,e
peuple vous _impute-t-il ses malheurs? vous
nomme-t-il dans ses calamités? Ont-ils pu vous
dire que le peuple est impatient de votre j-oug,
qu'il Festlas du sceptre des Bóurbons? Non,
non,
ils ne
l"ont pas fait,
la
cal0mnie
du
moins
n'
est
pas absurde ; elle cherche un peu de vrai- ·
semblance pour colorer
scs i
noirceurs.
H
" Votre majesté
a
vu récemment tout
ce
·qu"elle peut sur son peuple; la subordination
s'
est rétablie dans la cap itale agitée; les pri–
so-nni ers mis en liberté par la mnltitude, d'eux–
m emes' ont repris· leurs
fers; et
l'ordre
public,
qui peut-etre auroit coftté des torrens
de
_sa1:1g,
si l'on -eftt e!Ilployé la force, un seul mot
de votre
bouche
la retabli.
Mais ce
rnot étoit
un
~ot
de ·
paix;
il éto~t l'expression ,de votre
caeur, et
vos
suj ets ·se
font
gl0ire d·e ·
n'y resis–
ter
jctrn.ais.
Qu'il est\ beau d'exerc er cet em–
pir e
!
C'est celui de Louis IX, de Louis XII,
de
Henri IV;
c'e
st
le seul
qui
soit digne -de
_vous.
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~us vous !rompenons,
ire,
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nous
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