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,vatt:t pé.nibles et
des sueurs
douloureuses; ,,
'
.,ce
contraste
est
fait-
pout
por;er
le dése$'!"
poir dan_s
le·s
creurs
!
»
r
'
Ajoutez, messieurs ,
que
¡á
·présenc-e
des
noupe$
frapp~rít l'imagination de
la
multit~de,
lui
présentant l'ic1ée
dll
danger , se ·
liant
a
eles
craintes,
a
des alfarmes, excit~
une
<tffer-
'V€scence universell,: ; Jes citoyens paisibies
sont
dans
leurs foyers en proie
a
des terreurs
<le
toute
espece. -
Le
peu1)le
émt~ , agité ,
at–
tro.upé ,
se
Evre
a
des mouvemens
impé- ·
t"~iettx ,
se précipite aveuglement dans
l~
péril
,
€t
l,a 'crainte ~e
caltule
ni
ne
;aisonn~~
\ '
f'
hi
les
faits d.éposen.t
pour
nous..
Quelle est l'époque ,·de ·1a f.erme~tation? Le
mouvement des soldats,
1'appareil
militaireae
la
séance
royale ;
avant toüt étoit
tra:1quille ;
1
Pagitation a
c;ommencé
dans ce'tte. triste
et ·
m~mórable journée. Est-ce done
a
nous qu' il
f~ut s'en piendre , si
le peuple qui
nqus a .
.obser_vé_a murmL.r
.§ ,
s'il
a cons:u
des
allarme·s
l.
f¡ ,
1
1
•
'
d
l
. 1
, orsqu 1 a vu 1es 1nstrumens
e
a
v10 ence
'dirig.ésl)
non-seulement contre lu~'
mais_
contre
l..
1 ,
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l .
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i.
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une _a~sem1JtCe
qu1 e 01t
etrp
.1.wre
ponr
s·oc-
cuper
avec
libert 6 c~e toutes les
canses
de
se s
·gé–
missemens
?
Comm~nt le peuple
11e
s'agiteroit..._
i~
pa5; lor~qu'on lui iús?ire des
f raintes .
co1Jtr~ -
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