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I
décence;
puisqu'enfin nous
sommes
les
dépuré~
de cet·te
meme nation,
qui seule fait .sa glo.ire,
qui
set.deconstitue la
sp1andeur du
treme ,.
de
cctte na~ion qui rertdra la personne du roi
honorahle,
a
proportion de ce qu'il l'hono–
rera plus
lui-meme. Puisqu<i!
c'esta
des hommes
libres qu'i1 veut commander, il
es,t
tems
de
faire disparoitre ces forines ·cidieuses ,. ces pr,0-
1 ·
· cédés insultéi;s qui pers{1adent trop facilement
.a.
cenx
dont
le prince est entouré,
cp.1e
la_-ma–
jes.téroyale
consiste dans les rapports avilis-
,.
sans du
r
maitre
?
l'esclave; qu?,un roi
lég~time
er
chéri doit
par-tout
ef
en toute occasioi:
ne ·
se montrer que sous l'aspect
des
tyrans irrités,
O)J
de
ces
usu.rpa.teurs -trist~mer1t
conda'm~és
a
méconnoitre le sentiment si .doüx ' si honot,a...
ble
de
la
confiance
>>.
>.__.
Et
qü,on
1'e
clise pas
qué
leJ·
éirconstances
ont nécessité ces mesures mel)a~~.ntes; car
1~
vais démontrer qn'également in~n:iles et dan–
gereuses, soit
au
bon ordre,.
soit
a
)a
pacifi~
~atio-n des esp,rits , s_oit
a
la súreté
I
du tr~ ne , _
loin de
pouvoi'r etre
regardé€s
comme
le
fruit
, d'\m
sjn~ere
attachetnent au bien
p:nblic
et
a
la
pcrso1-me
du
"·rnoqaYque ·,
elles
~e peuvent
servir que .des passions
particul~eres
et
couvrir-
des._v:1es -p~rfides
>,.
·
•