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(
( 304)
le seul espoir
qui
Iui
fest'e
7
Ne sai~--iI pa~
-que si nous
ne
brisons ses fers ,
nous les au–
rons
rendus
plus
pésan~, n'Ous.aurons cimenté
roppression ,
nou
1
s· aurons livré sans
d,Hiense
nos
concitoyens
a
la verge
impitoyable de
' l ~ms
ennemis,
non~ auroi:is
ajouté
a
~~inso–
l ence du
triomphc
de c-eux qui les dépouillent
ef qui les insult€nt
?-
, · Qu.c
les
conseilliers de ces
mesures
désas-
1
treusesnous
disentencore
s'ils
sont surs
de
con-
s,~rver da ;1s sa sévéri-té la
discipline rnilitaire,,
de prévenir tous les
ettets
de
l'éternelle
jalou-–
sie entre les
troupes
nationales et les troupes
étrangeres' de réduire les soldais frans:ois
a'
n'etr·e q{1e
d1.~
purs autom,it és , ;
~
les séparer
1
d'intérets,
de
pensées ,
de
sentimens -d'avcc .,
leurs concitoyens'? Quelle imprudenee
dans
l eurs
systemes
de ·
l~s
r ap pro~her
du lieu de
nos assemblées, de les électriser
pa.ile·
c~mtact
de la capit ale, de les intéres-ser
a
nos discus–
si o~1s
poE~~ques
·?
Non_, malgré le
dévouement
l
.
l'
h '.
.
1 •
t .
·
1
,
blº
aveug e
ct-e
O...;e1ssance
m111
mre, 1
s
n,
ou
1e-
ront pa ~ ce- que nous sommes; ils verront en
~19us
leurs
_parens'
leurs·amis¡,
leur
famiile o·c~
cup,Ú d e .lem:s
intáets
l:es· plus précieux ;·
car
ii b·
font partí¡: de cette nation qui nÓus a confié
.le