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(
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sanee , ' <;le
la
fi"délité de,s
peuples
?
srif
avoit
' jamais pu· en douter -, il ne le
pourroit
plus
auj ourd'hui
?
notre préseldce est'
la
caution
de
la p~ix_.publiqu~· ,
et
sans doute
il
n'et?-
exis-'
.tera
jamais
de
meilleure. Ah!..;
qu'on assemble
des
troupes
porir ·
soumettre
le
.peJ.t~le
,ame
affreux. projets
du ·
despotism-e
!
~Mais qu'on
entraine pas le
meilleur
des
rois,
a
commencer
le
bonhet1r,
la.
liberté
d~ la
nati-on
avec le
_~inistre
appareil d'e la
tyranni€
f
Certes,
je ne
connois
pas
encore
tous
les ,
prétextes ,
tous
les artífices
.des
ennem{s du
p'euple ,
puisque
je
ne
saur,ois
deviner
de
qüe1le
raison plausíble
Ón
a coloré le prétendu
besoin de
troupes
au
moment
011
non-seule- '
ment
)eur im~tilité ,
inais
leur
danger frap,pe
tous
les
esprits.
De . quel reil
ce
petiple,
assai.lli
de
tant
de calamités,
verra-t-il
cette ·
'foule
de ~oldats oisifs venir
hu.
disputer
les
restes
d~ sa
subsistance?
Le~contraste
de'l'á–
bondance
des
uns,
(
du pain aux
1
ye'ux--,
·de ·
celui
qui a faim est l'abondance}, le .éontraste
de
Pabondanée ·
des
~ms et de
l'indigence des
atitres , de la
sécuriré
du
·soldat,
_a
qui la
manne
tombe
sans qu'il ait
jamais
besoin-
d~
'
i'
peqser au
lenüemain., / et des
angoisses
d1t
peuple, qúi: n'obtient rien qu'au ~prix des tra~
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