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, ~, Ainsi ,
1
ce n'étoit pa,s as.sez ~ue le sanctuaire
de .
la
liberté'ef1t
été
souillé
par
des
trÓupes) ce
n'étoit pas, ass~z qu'on e11t ·donné le s,pe~tacle
inoui d'
u.neassemblée naticnale astrei-nte-
a
-des
consignes militaires , et soumise
a
une
' force armée
!
ce n'étoit pas assez
q-,io~
joignit
a
cet attentat toutes les inconvepances
,
tous
1.
Jes manques d'égards,'et pour trancher lemot,
·
1a
grossiéreté de la police orientale.
11
a ·
fallu
'déployer tout l'appé_lreil du despotisme ,_ et
montrer
plus de s~ldats
me~ac;ans
a
la
natio1i,
le jo~1r
011
le rQi
lui-meme
l'a convoquée pour
r
lui
demander des conseils et des se.cours , 'qu'une
i1iv,asion dé l'ennemi n'en rencontreroit p.eut-–
_etre; et ~ille fois phís du moin~ qu'on n'en
a
pu
réunir pour s·ecourir des amis martyrs de
leur fidélité envers nous , pour replplir nos
:engag€mens les plus. ·'sacrés , pour conserver
notre consicl~ration politique, et cette ~1lliance
, des Hollan¿ois, si précieuse-, mais si
chere–
ment. conquise , et sur-tout si honteusernent
perdue
,,J,
-~' Messieurs,
quand
il ne s'agiroit ici que de
,, , ·
n,ous,
quand
la
dignité de l'assemb1ée
.patio–
nale seroi,t seule blessée ., il ne seroit pas moins
ccnvenable ., j,uste,
nécessáire'
important
poür
le ,roi lui-meme', que nous fossions traités avec.