Previous Page  369 / 476 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 369 / 476 Next Page
Page Background

(

2

99)

, ~, Ainsi ,

1

ce n'étoit pa,s as.sez ~ue le sanctuaire

de .

la

liberté'ef1t

été

souillé

par

des

trÓupes) ce

n'étoit pas, ass~z qu'on e11t ·donné le s,pe~tacle

inoui d'

u.ne

assemblée naticnale astrei-nte-

a

-des

consignes militaires , et soumise

a

une

' force armée

!

ce n'étoit pas assez

q-,io~

joignit

a

cet attentat toutes les inconvepances

,

tous

1.

Jes manques d'égards,'et pour trancher lemot,

·

1a

grossiéreté de la police orientale.

11

a ·

fallu

'déployer tout l'appé_lreil du despotisme ,_ et

montrer

plus de s~ldats

me~ac;ans

a

la

natio1i,

le jo~1r

011

le rQi

lui-meme

l'a convoquée pour

r

lui

demander des conseils et des se.cours , 'qu'une

i1iv,asion dé l'ennemi n'en rencontreroit p.eut-–

_etre; et ~ille fois phís du moin~ qu'on n'en

a

pu

réunir pour s·ecourir des amis martyrs de

leur fidélité envers nous , pour replplir nos

:engag€mens les plus. ·'sacrés , pour conserver

notre consicl~ration politique, et cette ~1lliance

, des Hollan¿ois, si précieuse-, mais si

chere–

ment. conquise , et sur-tout si honteusernent

perdue

,,J,

-~' Messieurs,

quand

il ne s'agiroit ici que de

,, , ·

n,ous,

quand

la

dignité de l'assemb1ée

.patio–

nale seroi,t seule blessée ., il ne seroit pas moins

ccnvenable ., j,uste,

nécessáire'

important

poür

le ,roi lui-meme', que nous fossions traités avec.