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t

Í31'

r

~onstitution

.tl'une

province ;

qui

ayartt

ete

regardée jusqu'a

ée

j

our cotnrn.e

un

eo-état ,

11é

peut

·renoncer

a

cette constitut~on ,

qtre

pom: l'é.cha·nger par soa vreu libre et universel

contre 'une constitution plus parfaite

?

oui ,

sans doute: ce tnode de députatíon est contra.ire,

et

~

ces principes et

a

cette constitution.

Mais d'abord le roi

lui-m,eme

reconnoit que

cette

maniere

de -d,éputer blesse

nos prétentions

et nós droits-.

Le roi a ordonné

la

có~vocation par bail–

liages;

parce

que,

füt-il

vrai qt~e

l"on pourroj¡t

cléputer dans les .états , les· notres en ce mo–

ment ne sont pas constitutionnels; ce príncipe,

base de 1eur prochaine -réformation, comme

il

en

est l.e garant irrécusable, doit

appaiser

nos

~raint€S.

Le

roi

a

cru;

d'

apr~s. la

diversité

d'

opínions

fJ.Ul

regn~ en Provmce

,

devoir rendre

la

légalité

de

la

c0n-vocatio11,

·

-indépendante de

t

acquiescem/nt

d'une portion quelconque de ses sujets;

et telle

~e pouvoit pas manquer d'etre la suite foneste

des

d.ivisioas qui

nous agitent.

Les

communes

étoient aux principes ; le roi les auroit adoptés;

lui-meme

daigne nous l'apprendre.

'Mais ·

lei

deux ordres privilégiés -, n'ont pas craint de

.,ompr

mettw ,

~'il

se

pouvoit,

pour

ele

mis~