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1.

' I

( --118 )

éomme ·

un gage

assur-é

de

la réformation

de

nos_

états,

et

d~

tous

les

abus

déja

frappés

éle

mort,

déja

foudroyés p_ar

les

réclamatiorts uni–

·_verselles

_de la

province.

En effet, qu'avons-nous s-outenu jusqu'ici?

Que nous n'avions points d'états constitu_–

tion_nels.

Le

roi

le

reconno'.it.

Que

1'

on ne pourroit députer

aux

états-gé__.

néraux dans nos états actuels ,

ni" ·tels qu'ils

srmt constitués aujourd'hui, n'y en y joignant un

.

supplément arbitraire;

et ce sont les expressi-0ns

<lu

roi.

Que nos états sont ·vicieux,

parce que le se•

cond ordre du clergé n'y est point admis_

,

que la

¡zombreuse partie de la nobless e qui ne possede pas

,

de fiefs en est exclue, que la nomination des rJ-.

présentans du tiers•:tat est soumise•a des reglemens

municipaux qui écartent des élections le plus gtland

nombre des citoyens

,

et que le nombre respectif

des tr0is ordres

I

est inégal, puisque le nombre cir–

conscrit d.u tiers-Üat est inyariable

,

et -~e trouve

&omposé de plus.ieurs- nobles.

Et ,c'est précisément

clans ces termes que le roi vient de donner

son immuable adhésion

a

des principes qu'une

adoption si honqrable ne permett¡:_ª plus d'at–

taquer: eh! qui done oseroit s'opposet au vreu

du

peuple sanctionné

par

le ~onarque?

'

Que .

.

.

. '