( 1,31 )
<qtie la
·députa-tion aux états-généraux.
Nous
demandions nous-memes
une
assefllblée
des
trois
ordres;
nous sollicitions un concours
qui
eút ce gra,nd caractere de génifalité impossible
a
donner
a
des é,tats.
Oui, sans
doute,
un
jour, on ne
députoca
aux états.-g~néraux
que
dans
\me
assemblée
re-.
présentative; mais je distingue ,deux
assem–
·-blées de cette ·nature ; l'une réduite ,
c·e
sont
1
les états : l'autre plus générale, plus univer-
selle, plus individuelle, plus rapprochée des
électeurs ' formée par des députations
ph~s
clirectes; et c'est ce que n01.u; entendions
p~r
une
assemblée des trois ordres. Le principe du
préambu-1~, loin d~ devoir exciter nos alarmes,
n'
est done
a
cet égard qu'un nouyeau bienfait.
Je
passé au
reglement.
L'assemblée des trois ordres nous est-elle
·accordée
?_-non;
elle
ne
1'
est point.
En
adoptant la députation par s~néchaussé~,
a-t-on- du moins ordonné que le,s électeur.s
défü1itifs
se
réunil;'Oient dans une seule assem.
'
.
blée
?
non ; la d~plttatio~ sera
faite
dans six
arróndissemens.
~
. . .
Cette
rrÍal)iere
de députer n'est-elle pas con-–
traire
tout
a
la foig, ·
et aux
principes renfor..
més dans le préambule du teglement'
~t
a
la
I
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