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~nath&me ; et
déja
nos
rédamations portées
au
pied du trone' reviennent
a
nous ayee le ca–
ractere
ae
la loi.
Le préambule du reglement renferme· un
autre príncipe, qui d'abord semble contraire
·aux prétentions des pays d'états. Le roí déclar,e
·que
l'<tn
distingue aujourd'hui le droit
·
d'admi–
nistrer une province
,
du droit de la représenter
.dans l'universalité de ses intéréts
;'
et
la
consé–
quence en
est, j'en
conviens ,"' que _nos
états,
fossent-ils parfaitemen·t constitués ,
il
seroit
'dangereu;x de leur coílfiet la députation attx
~taú-généraux du royaume. Mais no11s-mem.e~
n'avons-nous pas reconnu ce principe
?
·n~
devons-:-nous
pas
l'adopter
?
- Nos états , sans doute,
formeront _un JOur
une assei:nblée parfaitement représentative de
la nation proven<;ale ; mais cette assemblée ,
011~
les
communautés importantes de
la
pro–
vince n~ peuvent etre consídéréés qu1t cornme
de simples individus dans l'agrégation
génétale;
011
meme
les petitt:s communautés
ne seront
regardées qiíe comme de; individus dans l'agté-..
gation des districts qu'on appele Vigueries ; / '
cette assemblée, <lis-je , sera nécessairement
)
beaucoup moins nombreuse qu'elle ne d .,,vroit
~
l'etre
pour exer:cer un
clro~
aussi!
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