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(

I I I

)

maintenant, nation proven~ale, sur quoi l'on

s'est fondé pour m'exclure.

Vous croyez sans doute

déja

le saváir. Mais

le prétexte, ce motif apparent qui voile pres-–

que toutes les a~tions humaines , le 'connois–

sez-vous?

Pour m'exclure d'une assemblée de gentils–

homrnes possédans-fiefs,

il falloit

prouver

que

je

n'étois

'point

gentilhomme',

ou que

j'étoís

sans

fi.ef

.

M. de Roux a bien voulu ne pas nier que

Riquetti

fut

gentilhomme. Mais il a prétendu

que

j'étois sans

fief;

d'o11

il a

conclu que

j'étois

sans intéret pour

les

fiefs, et je dois l'avouer·;

je ne

mets pas

un

grand

intéret

a

soutenir cer–

taines prérogatives

des fi.efs. ,

Pour montrer

que

j_'

étois

sans fief,

il

failoit

prouver contre

moi,

car

mes

preuves étoient

déja

faites, que je

n'étois ni possesseut, ni

propriétaire d'aucune terre fieffée. L'assemblée

a

reconnu, par sa délibércation, que l'une de

ces deux qualités suffit; j'avouois que je n'étois

pas possesseur; il ríe s'agissoit plus que · de

savoir si je n'étois pas propriétaire.

J'avois prouvé queje suis propriétaire,

p3.rce.

que je suis donataire. Cette conséquence a pam

tres--juste; car

M.

Gassier , qui

connoit

les