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maintenant, nation proven~ale, sur quoi l'on
s'est fondé pour m'exclure.
Vous croyez sans doute
déja
le saváir. Mais
le prétexte, ce motif apparent qui voile pres-–
que toutes les a~tions humaines , le 'connois–
sez-vous?
Pour m'exclure d'une assemblée de gentils–
homrnes possédans-fiefs,
il falloit
prouver
que
je
n'étois
'point
gentilhomme',
ou que
j'étoís
sans
fi.ef.
M. de Roux a bien voulu ne pas nier que
Riquetti
fut
gentilhomme. Mais il a prétendu
que
j'étois sans
fief;
d'o11
il a
conclu que
j'étois
sans intéret pour
les
fiefs, et je dois l'avouer·;
je ne
mets pas
un
grand
intéret
a
soutenir cer–
taines prérogatives
des fi.efs. ,
Pour montrer
que
j_'
étois
sans fief,
il
failoit
prouver contre
moi,
car
mes
preuves étoient
déja
faites, que je
n'étois ni possesseut, ni
propriétaire d'aucune terre fieffée. L'assemblée
a
reconnu, par sa délibércation, que l'une de
ces deux qualités suffit; j'avouois que je n'étois
pas possesseur; il ríe s'agissoit plus que · de
savoir si je n'étois pas propriétaire.
J'avois prouvé queje suis propriétaire,
p3.rce.
que je suis donataire. Cette conséquence a pam
tres--juste; car
M.
Gassier , qui
connoit
les