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'\

(

I 10 )

cipes, je leur dirois : votu- ordonnez

a

vos

députés de se retirer des états-généraux si 1'on

y

opine

par tete; qui

représentera

la

rioblesse

de Provence

lorsque vos

députés se S€t0nt re–

tirés

?

Vous

prétendez au/droit de la

représen- -

ter;

avez-vous

done

aussi le droit

d'empecher

qu'elle soit

représentée?

Que

_la'

je dirois enfin : il est tems de

rc–

noncer

a

ces

antiques préjugés

qui ne sont ph~s

simplement une errcur, mais une iniquité.

Ne

croyons pas que les députés d'es possédans-fiefs

puissent,

le mémoire de

Me.

Gassier

a

la

main,

ébranler dans

les

états - généraux le princip~

fondamental de toute

société

sur la

néeessité

ele répartir égalen;ient 'les

impots

entre tous

ses

membres; la noblesse de Provence,

qui

ne

le cede

aaucune

autre

en loyauté, en honneur;

en

courage, sera-t-elle la

derniere,

et

bientot

la

seule

du royaume qui refuse d'etre géné–

reuse ou

plutot

d'etre

juste

?

Voila ce que

j'aurois dit : et e'est quartd la

.

_]

,

,

'

suspens1011

ue nos pretenaus etats ne me

per-

mettoit plus de parler

des

possédans-fiefs, que

M. de la J:are a

provoqué

mon

exclusion

de

leur

assemblée.

Mon

accusatel\.f,

et la circonstance choisie

pour l'accusation

vous sont

connus.

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