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.Fran~ois qu'un voou national et non des ins:
tructions partielles, qui peut - etre opposées,
peut-etre contradictoires, ne pourroient pa$
obliger la province entiere.
Que
la ,
je dirois : les possédans-fiefs ayant
déja
protesté contre la décision provisoire
du
roi sur la formation des états-généraux, con..
fre l'égalité de représentation accordée aux:
(:ommunes de France, et contre la légalité
meme des états--généraux , si í'on
y
opine
par
tete'
il
est é'1'ident qu'ils ne s'opposcnt
a
la
:députation légale <fe ·la province dans une as–
:semblée générale
des trois ordres ,
que
pour
jnfirmer la légalité des états-généraux par l'il.–
légalité de la députation proven~ale.
Que
la,
je soutiendrois que la députation
pour l'assemblée nationale ne d-evant plus
etre
faite
dans
celle de nos prét endus états , il
ne
reste aucun prétexte de refuser aux nobl~s non
jJOssédans-fiefs la qualité d'électeur dans l'or- .
dr e
de
la noblesse; fut-il exact , et rien n~est
plus faux, que les possédans- fiefs r eprésentent
tout~
la noblesse
provens:al.edans les états ;·
aucun réglement ne di.t qu'ils la -représentent
hors des
éta.t s.
Que
la ,
mon trant la cont radi ctio n
des
déli-–
béra tions des
possédans-fiefs avec leurs pri-n-.