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( 109 )

.Fran~ois qu'un voou national et non des ins:

tructions partielles, qui peut - etre opposées,

peut-etre contradictoires, ne pourroient pa$

obliger la province entiere.

Que

la ,

je dirois : les possédans-fiefs ayant

déja

protesté contre la décision provisoire

du

roi sur la formation des états-généraux, con..

fre l'égalité de représentation accordée aux:

(:ommunes de France, et contre la légalité

meme des états--généraux , si í'on

y

opine

par

tete'

il

est é'1'ident qu'ils ne s'opposcnt

a

la

:députation légale <fe ·la province dans une as–

:semblée générale

des trois ordres ,

que

pour

jnfirmer la légalité des états-généraux par l'il.–

légalité de la députation proven~ale.

Que

la,

je soutiendrois que la députation

pour l'assemblée nationale ne d-evant plus

etre

faite

dans

celle de nos prét endus états , il

ne

reste aucun prétexte de refuser aux nobl~s non

jJOssédans-fiefs la qualité d'électeur dans l'or- .

dr e

de

la noblesse; fut-il exact , et rien n~est

plus faux, que les possédans- fiefs r eprésentent

tout~

la noblesse

provens:al.e

dans les états ;·

aucun réglement ne di.t qu'ils la -représentent

hors des

éta.t s.

Que

la ,

mon trant la cont radi ctio n

des

déli-–

béra tions des

possédans-fiefs avec leurs pri-n-.