ACTE CINQUIEME.
SCENE
I.
ALZIRE,
GARDES.
ALZIRE,
PRÉPAREz-vous pour moi vos supplices cruels,
Tyrans, qui vous nommez les juges des piortels ?
Laissez-vous dans l'horreur de cette inqu¡'étude
De mes destins affr,eux flotter l'incertitude?
On m'arrete, on me garde, on ne m'informe pas
Si l'on a r ésolu ma vie ou mon trépas.
·
lVh
voix nomme Zamore, et mes gardes p alissent ¡
Tout s'émeuf
a
ce nom : ces monstres en frémissent.
SCE NE II.
MONTEZE, ALZIRE.
A]j,ZIRE.
AH!
mon pere
!
l\ION,TEZE.
Ma fille, ou nous as-tu réduits?
Voila de ton amour les eiécrables fruits. ,
Hélas
!
nous demandions la grace de Zamore;
Alvarez avec moi daignait parler encore :
Un soldat
a
l'instant se présentc
a
nos ycux;
C'.était Zamore meme, égar~, furieux.
·