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ALZIRE.

1

Mais de quels,cr'is affreux mon oreille est frappée

!

J'entends nommer Zamore :

ó

ciei

!

on m'.a trompée.

Le bruit redouhle, on vient; ah! Za111ore est perdu.

SCENE Vl

ALZIRE, ÉMIRE.

ALZIRE.

Cat'RE

Emire ,,est-ce toi? qu'a-t-on fait? qu'as-tu vu?

Tire-moi, par pitié , de

1,11011

doute terrible.

¡

ÉMIRE,

Ah!

n'espérez plus rien, sa perte est infaillible.

Des armes <lu soldat qui con<luisait ses pas

11

a couvert son front, il a chargé son bras.

II

s'éloigne :

a

l'instant le soldat prend la fuíte;

Votre ámant au

1

palais court et se précipite;

Je le súis en trer11bla:nt, parmi nos ennemis,

Parmi ces meurtriers dans le sang endormis,

Dans Fhorreur de la nuit, des morts et du silence,

Au palais de Gus-man je le vois qui s'av~nce,

Je l'appelais

M

va,in de la voix et des yeux

;j'

11

m'échappe~ et soudain j'entends des cJ\is affreux;

J'entends dire: Qu'il meure. On court, on vole.aux ármes.

Retirez-vous, madame, et fuyez tant d'alarmes :

Rentrez.

.ALZ

IRE. _

Ah! cher_e Émire, allons le seco,urir.

ÉMIRE.

Que p~uvez-vous, madame,

ó

ciel !

ALZ!lRE.

Je puis mourir.