7º
ALZIRE.
1
Mais de quels,cr'is affreux mon oreille est frappée
!
J'entends nommer Zamore :
ó
ciei
!
on m'.a trompée.
Le bruit redouhle, on vient; ah! Za111ore est perdu.
SCENE Vl
ALZIRE, ÉMIRE.
ALZIRE.
Cat'RE
Emire ,,est-ce toi? qu'a-t-on fait? qu'as-tu vu?
Tire-moi, par pitié , de
1,11011
doute terrible.
¡
ÉMIRE,
Ah!
n'espérez plus rien, sa perte est infaillible.
Des armes <lu soldat qui con<luisait ses pas
11
a couvert son front, il a chargé son bras.
II
s'éloigne :
a
l'instant le soldat prend la fuíte;
Votre ámant au
1
palais court et se précipite;
Je le súis en trer11bla:nt, parmi nos ennemis,
Parmi ces meurtriers dans le sang endormis,
Dans Fhorreur de la nuit, des morts et du silence,
Au palais de Gus-man je le vois qui s'av~nce,
Je l'appelais
M
va,in de la voix et des yeux
;j'
11
m'échappe~ et soudain j'entends des cJ\is affreux;
J'entends dire: Qu'il meure. On court, on vole.aux ármes.
Retirez-vous, madame, et fuyez tant d'alarmes :
Rentrez.
.ALZ
IRE. _
Ah! cher_e Émire, allons le seco,urir.
ÉMIRE.
Que p~uvez-vous, madame,
ó
ciel !
ALZ!lRE.
Je puis mourir.