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!CTE III, SCENE
11.
38S
SCENE .
II.
PALMIRE, seule;
D'uN noir pressentiment je ne puis
me
défendre.
Cct amour dont l'idée avait
fait
mon bonheur,
Ce jour tant souhaité u'est qu'un jour de terreur.
3
Quel est done ce serment qu'on atteud de Séide
r
Tout m'est suspect ici; .Zo.pire m'intimide,
J'invoque Mahomet, et cependant mon comr
É:prouve
a
son nom meme une secrete horreur.
Dans les profonds respects que ce héros m'inspire,
Je sens que je le crains presque autant que Zopire:
Délivre-moi, grand Dieu, de ce trouble ou je suis.
Craintive je te sers, ayeugle je te suis.
·
Hélas ! daigne essuyer les pleurs
ou
je me noi_e ..
se
ENE
III.
· MAHOMET,
PiALMIR:E.
.
PALMIRE.
C
1
EST
VO.USqu'a
mon
SCCOUl'S
un
dieu
propice
C.ll".O'fe,
Seigneur. Séicle ~ .•
MAIIOMET.
Eh
bien! d'ou vous vient cet effroi?
Et que craint-on pour lui quand on est pres de moi?
PALMIRE.
O
ciel
!
vous redoublez,la d<;>Uleur qui m'agite.
Quel prodige inoui
!
vofre ame est interdi~e;
Mahomet cst troublé pour -la premiere foi.s.
ThJatre.
3.