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H,

SCENE VI.

J<'

dois caeher la main qui va la-nccr les c'Oups,

Et

détourner de 1m~i Les

souVions.du

vulg~ire.

OMAR,

II est trop mép1:is,able.

MAH0MET)

11

faut pourtant foi plaire;

Et

j'ai besoin d'un bras qui, par ma voix'Conduit;

Soit seul cha-rgé du meurtre;, et m'en laisse le' fruit.

· oMAR.

Pour un.t'el átteii~a-.:

j~

1

réponds de Séide.

~iAHOMET.

De

lui?

\fMÁR.

C'est l'instrum¿ht d'ím pareil homicide.

Otage de Zopire, il peut seul aujourd?hui

L'aborder en secret, et te venger de lui.

Tes autres favoris, zél1és avec prudence,

Pour s'exposer

a

tout ont trop d'h périence;

.

1

lls sont tous dans cet age ou la maturité

F¡it tomber le ba~deau de la crédulité.

11

faut un creur plus simple, aveugle avec courage,

Un esprit amoureux de son prop!'e esclavage.

La jeunesse est le temp·s de ces illusions.

Séide est tout en prqie aux superstítions;

C'est un lion docile

a

la voix

qui le gui<le.

MAHOMET.

Le

frere de Palmire?

OMAR ,

Oui, lui-meme; oui, Séide,

D'e ton fier eQnemi le ·fils audacieux,

De son maitre offensé

riv.al

inccstucux.

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