LE
FA.NA'TISME.
C'est
le
faible qui trompe, et le puissant commande.
Demain j'ordonnerai ce que je te demande;
Demain je
puis
te voir
a
111011
joug asservi:
Aujourd'hui Mahomet veut etre ton ami.
ZOPIR ~ .
Nous amis! nous? cruel! ah! queí noµveau ,prestige
!
Connais-tu quelque dieu q1Ji fass c un tel. pro.dige?
l\1AHOMET.
J'en connais un puissant , et to uj9urs
écoqté,
Qui te parle avec moi.
-
ZOPIR E.
Qui?
MAHOl\1E'l,'.
La nécessiÍé,
Ton
intéxét.
ZOPIRE.
Avant qu'un tel nreud nous rassemble,
Les enfers et le~ cieux seront unis ensemble,
L'intéret est ton dieu, le nnen est l'équité;
Entre ces enncmis il n'est point de tráité.
Quel serait le ciment, réponds-moi, si tu l'oses,
De }'horrible amitié qu'ici tu me proposes ?
Réponds; est-ce ton fils que mon bras te ravit?
Est-ce le sang des miens que ta main répa:qdit?
MAHOMET.
Oui , cc sont tes fils méme. Oui ; conna'is un ~ystere,
Dont seul dáns l'univers je·suis dépositairc
r
Tu pleures tes enfants, ils respirent tou~ de.ux.
ZOPI'RE.
Ils vivraient ! qu'as-tu dit?
Ó'
ciel !
6
jour heureux.!
Ils vivraient! c'est de toi qu'il faut que je l'apprenne
f