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L~ FANATISME.

OMAR.

Et tu n'e$.pas vengl;\?

~~:JIOMET.

Juge si·je dais l'etre:

Pour

le mieux détester,

ap.pr

~nds

a

le connaitre.

De mes deux enñemís apprends tous les forfaits

1

Tous deúx. sont·nés

ici

du tfran ~ue je hais.

OM.AR.

Quoi

!.

Zopire, . .

MAHOMET.

·Est 'l'eur pe1'e : Hércide _en ma 1míssance

lte~nít depqis quín,7,e ans leur malheureuse enfance.

J 'ai nourri dans man sein ces serpents dangereux ;

Déja sans se conna1tre ils m'outragent tous' deux ,

J 'a.ttisa,i d,e me13 mains leurs feux illégitimes.

Le

ciel voulut ici ra,sserilbler taus les crime·s.

<le veux,, , Leur pere vient; ses yeux lancent vers uous . .

Les regards de Ja·haine, et les traits d1,1 courroux ,

Observe tout, Ornar, et qq_'avec son escorie

Le vigil;mt llercide assiege ·cette porte.

Revie~s me rend11e corr,.pte,.,et voir s'il faut li at.cr

Ou

reteuir les coups que

j~

doiüui portér.

··sctNE v ..

ZOP..WE, MAHO ~lE'T .

ZOPJ,'.RE.

AH!

quel far<l.eau crµel ama ~ouleur profonde!

Moí, _recevoir ici ~et enne:rgj du monde! ·

MAHOM ET,

Approche , et puisqu'enfin le ciel veut nous unir ,

Vqis Mahomet sans

cra

ju.te, et parle sans rougir.