392 / 458
LE FAN!\TISM:e:.
l
«
11
vient dans v:os creurs meme établir son pouvo-ir.
i>
Plus <l'un juge ama voix a paru s'émouvojr;
Les esprits s'ébranlaie~t; l'inflexible Zopire',
Qui craint de la raison l'inévitable empir e,
Vcut convoq~1-er le
pcmple
et s'en fai11e un appui.
On l'assemble,
j'y
co-urs, et jrarrive avee Íui:
Je
parle aux ~itoy-~us' j'intimide' j'cxhorte; ' .
J'ohtiens qu'a Mahomet on ouvre enfin la porte.
Apres quinze ans d'exiI il revoit ses foyers;
Il entre accompagné efes pius.braves gúerriers,
D'Ali, d'Ammon, d'Hercide, et de sano.ble élite;
II entr~ , et sur ses pas chacu.n se préc'ipite.
Chacun porte un regard, e-arrime uir creur différent;
L'un croit voir un héros, rautre voir un tyrau ,
Celui-ci le blas;phéme, et
le
mená:ce encore;
Cet autre est
a
ses pieds ., les embrasse et !'adore,
Nous faisons retentir
a.
ce peuple agité
Les nom sacrés de DÍeu-, Je pa'íx,
d'e
fiherté.
De Zopire éperdu
fa
cabale Ímpuissan'te
Vomit en
va.inles feux de sa
rage
expirante.
Au milieu de l'eurs cris, le front
cal.meet serein;
Mahonwt marche en maí-r -e et l''otive a la-main :
La tl'eve est publiée., et le voici luii..meme.