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AéTE III,

SCENE

111.

387

Nos penchants·, d_itcs-vous, ne Yiennent que,q.e h,ii.

Dieu ne saurai~ changer; pourrait-il aujourd;huj

Réprouver un anwur que lui-me:ne il

fit

naítr~?

Ce qui

Íl

t

inno~e1~t peut-il cesser de l'etre?

Pourrais-j,e etre c,o,upable:?

MAHQ·l\_iET.

Oui. Vous deveztrembler.

Attendez.les secrets que je dois révéler;

Attendez que ma voix veuiUe enfin vous·app.re.ndre

Ce qu'on peut a,pptouver, ce qu'on doit se défend.re.

Ne croyez que moi seul.

,PALMÍRE,

Et

qui croire que vous?

Esclave de vos lois, soumise,

a

vos genoux,

Mon creur <l'un sai~~t ;respcct n,e p.erd

1

point T'habitude.

MAHOl\lET,

I

Trop de respect s9uvent me1;1e

a

Fingratitud~.

PALMJRE.

Non, si de vos ,bienfaits je

1

perds le so'uvenir,

Que Séide

a

vos yeux s'em.presse

a

m'en pu~ir.

MAHOME·T,

Séide!

PAL MIRE.

Ah! quel GOUrroux arme'votre reil sév~re?

MAHOMET.

Allez, rassurez-vous, je n'ai point de colere.

C'est éprouver assez vos sentiments secrets;

Reposez-vous sur moi de v¿s vrais intérets.

!e suis digne du

moi.ns

de votre confiance,;

Vos destins dépendr91;tt de yotre ~béissan.Ge,