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ACTE

III, SCENE VIII.

393

SCENE VIU..

,zoP.IRE, 'SJH1DE.

ZOP..IRE,

A mes yeux tu te troubles, Séide !

Vois d'un reil pfos content le dessein qui me guide;

Otage infortuné, que le sort m'a remis,

Je te vois

a

regr'et p

1

armi mes ennemis.

L~ tréve a suspendu le moment du carnage;

Ce torrent retenu peut s'ouvrir un passag'e :

Je ne t'en dis pas plus; mais mon creur, malgré moi.,

A frémi des dangeiis assemblés pres de toi.

Cher Séide, en un mot, dans cette horreur publique,

Souffre que ma maison soit ton asile unic1ue.

Je réponds de tes jours, ils me spnt précieux;

Ne me refuse pas.

SÉ ID.E.

O mon devoir

!

ó

cieux

!

Ah, Zopire! est-ce vous qui n

'av.ez

d'autre envíe

Que de me protéger, de vciller sur ma vie?

Prét

a

verser son sang, qu'ai-je oni'? qu'ai-je vu?

Pardonne, Mahod1et, tout mon coour s'est ému.

ZOP~RE.

De ma pitié pour toi tu t'étonnes peut-étre;

Mais enfin je suís homme, et c'est assez de l'étre

Pour aimet

a

donner des soins compatissants

Ades creurs malheureux que l'on croit ihnocents.

Exterminez, grands dieux., de la terre ou nous sommes, ·

Quiconque avec plaisir répand le sang des.hommes! · ,