.ACTE III,
SCENE
VIII.
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Je n'en connais poi,nt d'autrc; et parmi ces enfantS-,
Qu'en trib1:1t
a
mon maítre on offre tous les ans,
Nul n'a plus que Séide éprouvé sa clémence.
ZOPIRE.
Je ne puis le blamer de sa 1'eé0nnaissance.
Oui, les bienfai ts, Séicle, ont des droits sur
Úrt
cceur.
Ciel ! pourquoi :Mahomet fut-il son bienfaiteur?
JI
t'a servi de pere, aussi bien q1:1'a Palmire;
D'oú vient que tu fr émis, et que
t,0n
cceur soupire?
Tu dét.ournes ele moi ton regarcl ~garé;
De quelque grand remord:s tu semble's dééhiré.
SÉIDE.
Eh! qui n'en áurait pas dans cé jour efFróyable?
ZOPiítE.
S1
tes remords sont vrais, ton creur n'est plus
có1:1pa,bl'e.
Viens, le sang va couler , je veux sauver le tien.
SÉIDE.
Juste ciel
!
et c'est n'ioi qui répandrais le sien!
O scrments
!
ó Palmire! 6 vous, Dieu des vengeances
!
ZOPIRE.
Remets-toi dans mes maiñs; trémbles, si tu balances;
Pour
la
dernieré fois, viens, tón sort en dépend-.
SCENE
IX.
zoPrnE,
sErnE,
OMAR,
su1TE.
OlVIAR,
entrant avec précipitation .
TRAITRE,
que fait-es-vous? Mah.omet vous atten<il.
SÉibE.
Ou suis-je?
ó
ciel
!
oú suis-je, et que dois-je r~soud.re?
D'un et d'aútrn cót€ ie vois t0mber la foudre.