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364.

LE FANATISME.

Ouvre les yeux, Zopire, et change ai])si que moi :•

Et

sans plus me vantP.r les foreur~ de ton zele

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Ta pe~séGution si vaine et si cruelle,

Nos freres géinissants, notre Dieu blasphémé,

Tombe aux pieds d'un hé110s par toi-meme opprimé.

Viens baiser cet'te main qui porte

ie

tónnerre.

Tu me vois apres lui le p1:e111ier de la terre :

Le poste qui te reste est en-core assez beau·,

Pour fléchir no·blement sous ce maitre nouveau.

Vois ce que nous étions·, et vois ce qu·e nous sommes.

Le peuple aveugle et' faible est né pour les grands hommes)

Pour admirer, pour crofre, et pour n6us obéir.

Viens régner avec·nous, si tu crains de servir;

•Partage nos grandeurs; a:u lieu de t'y soustraire,

Et las d~ l'imiter, fais tremble1: fe vuigaire.

ZOPIRE.

Ce n'est qu'a·Mahomet,

a

sespareils,

a

toi ,

Que je prétends, Ornar, inspirer quelque effroi.

Tu veux que du sénat le shérif infi<lele

Encense un imposteur, et couronne un rebelle !

Je ne te nierai point que ·ce fier séducteur

N'ait beaucoup de prudeu-ce et beaucoup de valeur :

Je connais comme-toi les ta·lents de ton martre; ·

S'il était vertueu-x, c'est un hér'os peut-etre :

Mais ce héros,

Oi.na·

r', est un traitre, un cruel,

Et de tous les ty1:an

1

s, c'esrle plus·criminel.

Cesse de m'annoncer·saittompeuse clémence;

Le grand art qu'ilpossed'e est l'art de la vengeance.

Dans le ·cours de la g·uerre, un funeste destin

Le pi·iva de son fils que

fit

périr ma 1hain~

Mon bras per 9a le fils , ma vgix banilit le pere;

Ma haine est inflexible, ainsiq·ue;sa.colere :.