AGTE I,
SCENE
III.
ZOPIRE,
Jl!le
faut écouter; Allez·, jeune Palmire.
' .
( Palíni
re sort.·)
Ornar devant mes yeux
!
qu'osera-t-il me dire ?·
O dieux de mon·pays, qui de,puis trois mille ans
Protégiez d
'lsma.elles.généreux enfants
!
Soleil, sacrés flambeaux, qui
da.nsvotre·carriere,
Images de ces dieux, nous prétez leur lumicre,
Voyez et soutenez la juste fermeté
Que j'opposai toujours contre l'i"niquité
!
SCENE IV.
ZOPIRE, OMAR, PHA.N(>:R,
s urn.
ZOPIRE,
EK
bien! apres six a-ns
fu
Feveis ta pat rie·,
Que ton bras défendit, que ton creur a trahie.
Ces murs sont encor pleins de tes premiers exploits.
Désertet¡r de üos dieux, déserteur de nos lois,
P~rsécuteur n@uveau de cette cité sa-inte,
D'ou vient que ton au9-ace,en-prqfane l'enceÚite?
Ministre d'un briga.ncl. qu'on dut exte:rminer,
Parle; que me veux-tu?
·
@l\'.IAR.
Je vetl'x te·pardonner;
Le prophete d'un die.u, par pitié
'po.urton age,
Pour tes malheurs passés, .surtout pour ton courage,
Te présente une·main qui pourrait t'écraser,
Et j'apporte la paix qu'il daigne proposer,
ZOPIRE.
Un vil séditieux prétend avec audace
Nous aocorder la paix, et non demander gr~ce
!,
36!