AQTE
I,
$CENE
U.
But
adóuci des miens les l.0J1g,ues injustices.
Mais no!:1·-, v,ous abhorre~,I!la p~trie et ma loi.
;E>~U11RE.
Comment p.tús-je etre a V,0,1,LS? je ne suis poin,t·,a moi.
.
.
Vous aur_ez mes ~egrets
9
v:9tre booté m'est chere;
Mais enfin Mahomét m'a tenu lieu de pere.
Z,OP
IRE,
Quel pere
!
jus,t,es g.j~,ux
!
Jµi? ce mo.nstre im.posteur
!
PALMIRE.
Ah! quels noms inouis ltti d@nnez-vous., seigneur
r
L\li dans qui tant d'.Etats adorent leur- ,propthete •!
Lui l'envoyé_du ciel, et ,s(;)n se,ul interprete!
ZOPIRE;
Et:r:ange aveugrenient des ma:füeureux inortefr!
Tout m'abandon,ie ici, pour dresser des aute'ls
Ace coupable heureux qu'épai:_gna: ma justice,
Et qui courut au tróne, écha,Ppé du supplice.
PALMIRE.
Vous me faites frémir, seigneur, et ~e mes jours
Je n'avais entendu ce·s horribl~s discours.
Mon pCnchant, je l'.avol,le, et ma,reconnaissance
Vous do
'nnaie.ntsur mon creur une juste_pl\is~a,nce;
,Vos blasnHemes affreux contre m9n protecteur
A ce penchanf si doux font succéder _1'4orreur.
ZOPJ~Er
Ü
superstitio1i
!
tes riguem:s inflexibles
Privent d'humani}é les c.re.urs .les plus sensibles.
Que je voµs ,pl~ins, Paimire.,.et que sur vos erreurs
Ma pitié malgré moi me ra·it verscr de pleursJ
P.A.,L-MI;R~.
Et vous me refusez;
!
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