Previous Page  380 / 458 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 380 / 458 Next Page
Page Background

358

LE FANAT'ISME.

Leur demeure est un temple ou ces femmes sacrées

Levent au ciel des mains de leur maitrc adorées.

Le jour de mon malheur, hélas

!

fut le seul jour

Ou

le sort des combats a tra"ublé leur séjour :

Seigneur, ayez pitié d'une ame d:échirée,

Toujours pré·serite'~lllK

tietixi:dl@nt

j.e suis sépar~e.

".

'

'

V

ZOP'I'R.É.

'·."

J

1

cntends :·vo1:1s espérez pa1\ ager quelque jour ·

De ce maiire orgu_e'iUeui et

la

ma

1

in et 1;amo_ur.

PA.LMIE.E.

Seigneur'

je

le rév,e1re_r, ¡Ct

IIl(!Ml

ilm,e·~re.mb1ante

Croit voil' dans Ma.homet un dieu ,q1ú m',épouv,a,pte~

Non, d'un si grand

hymgn

monrQre:ur n'est point flatté_;

Tant d'éclat

cor:i.svieu.ll

m~l

a

tant 4 '<i>bscurité.

2'0'P-JV.R.E.

Ah! qui que vous

s(l)yez·,

:¡J

n ie'st poh1t né peut...~re ·

Pour etre votre ·ep-dux ·, 'ch·c-or'rn:oi·ns

vdtre

hraitre;

.Et vous sém

1

b'lez

•éi

luri-

s·a·iíg

fárt

p'b'trt

fümne1·

·des

J}ofs

A

l'

Arabe i'nsolen't 'qui ma1·the ~gdl

·:nix

-i-oks.

PAL'MIRE.

Nous ne conna_isson~ rpoilü For;gueil de la R~is~an_c-~ :,

Sans parents, sans .patirie , esclavies des Fenfaqce,

Dans notre égalité nous chér.isspn~ nos fors;

Tout nous est étr~'Qger.,

h?r;

le dieq q~e je se~1s.

\

. , .

,

,Z·Q•Pi[R-~ .

Tout vous est éti~ n~br;! Oet

1

é'tiatipeut-il ·p-laii:t1e?

Quoi

!

vóus servez 'un mwrtra,. ét -il'llvez point de perc?

D'ans mon t1-i'ste 1p·a}a.i-s,, seul·et 1~riv:,é·<il,'erifants,

J 'aurais pu

VOÍ.r'I\\U iVOUS

l'ap¡pui de mes vieux ans.

Le

soin.de

vous former de-s destins plus pr_opices.