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LE FANATISME.
Souffrirez-vous·, grands dieux
!
-qu'au gré de ses forfaits
Mahomet no~s ravisse ou nous rende la pai:X?
·Et
vous, qui vous chargez des volontés d'un tra1tre,
Ne rougissez-vou,s point de servir un tcl maitr,1e ·? .
Ne l'avez-vous pas vu, sans honné'ur et sans biens,
Ramper au dernier rang des <il,erniers .c,itioy,e,ns?
Qu'alors i,l était loio de tant de reii@,mm~e
!
OMAR.'
A
t.esviles grandeurs ton an~e aco@utumée
Juge ains{ du mérite,
,et
p€se les J1,umaii<u,s
Au poids que la for~une avait mis dans tes mains.
Ne sais-tu p;is-enc@re, homme fai'bl.e et superbe~
Que l'insecte inse.nsibk, ensev~li sous l'herhe,
Et l'aigfo impéi'ieux qui plane au haut du ciel,
Rentrcrnt dans le néant aux y-euJ ,<iJ.e l'Éternel?
Les mortels sont é,g,a11,1x; -ce ~'est p0int
la
n~issa,nc,e
~
C'est la seule i\'tCDt-u
([:UÍ
faj.t
fou¡r
di,íféren€e.
II
est de oe-s
es-.pr,i,ts Jav,@risés ,€!.les .c~@mx ·
Qui sont tout par e.1s1~memne, ,et
iúen
,par lou1~saú~µ.-x.
Tel est l'hqmme, ·en
•lil!ll.
mot, que j'aí ch@,i,sj p.p.1;1¡r
m¡3:1tp,,e;
Llú
semi
da.ns1'
1.mi;yers ,a
mérité de ,l'.t%rc :.
Tout mortel
a
sa 1fo,i
dojt
un jour.obéir?
Et j'ai donné l'exemple aux :;iecles
a
veqir·.
Z©~IRE.
Je te connais, C>,nlar
¡;
e,n vai,11 ta .politique
Vient m'étaler ici ce -tableal,l,fa~a,ticp:1:e;
En vain tu ·p~ux a·ill~J.!l(l's é-hlouir les -eyprits;
Ce que ton peupl~ ;adore e~cite mes mé:pnis.
Bannis toute
impostJ1.re,et
d'un
c<rnp ,d'.rei.l ]>lus sage
ffegarde Ce prophete
a
qui tu
il'CJl:clS
honi-mage
j
Vois l'homme e11 Mah@me-t ;, c;0,ngois ,p:;3;r
,qucJ·d~gré
·Tu fais monter aux cieux ton füru;tóme ,ad©ré.