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ROI-

P.R

USSE.

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·!iégitime,.@u appelé au gouvernemelílt par_ Íe suf

..frage tles siens.,

·il

avait d.onné d;es lois paisiihles,

comme Numa , ou défendu ses compatriotes;

comme on le dit de Thésée. Mais qu'un marchand

de chameaux exci~e

sédition dans sa b0urgade;

qu'associé

quelques malheureux coracites il leur

.,persuade qu'il s'entretient ave·c l'ange Gabr.iel;

.,qu'.il se vante d'avoir été ravi au ciel, et d'y a,v,

oir

re<;11 une partie de ce livre inintelligible qui

fait

frémir le seus commun achaque page ;.que, pour

.faire res pee ter ce .livre, il porte dans sa patrie le

.fer et la flamme ; qu'il égorge les peres ; qu'il r¿;..

visse les filles; qn'il donne aux vainct1s le choix de

sa religion. ou de la mort; c'~st as'surément ce que

. nul homme ne peut excuser,

moi'ns qu'il ne soii

né

TurG,

~t que,lasuperstition n'étouffe en lui toute

lqmiere naturelle.

Je sais que Mahomet n'a pas tramé précis'énieiit

l'espece de trahison qui fait le s.ujet .de .cette tra–

géclie. L'histoire dit seulement qt,1'ihmleva la fem.:

me de Séide, l'un

Ses

disciples, et qu'il p:ersé_.

outa Abusofian ,- que je nomtne Zopire.; inais qui–

conque fait la -glil<erre

son- pays, ~t @se la faire au

nom de· Dieu ; n.'e$t,.¡,il

pas

capahle -de tóut?-Je. n'ai

·pas prétendu mettre séul-ement une aGtiQn·,vraie

sur la scene,, mais des Ihreur-s vraies; faire -pense:r

les hommes comme ,ils .pensent dans ·les ·circons.:.

tances oú ils se trouvent, et représe.

ter enfin ce