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LET'TRE·
~inat et :a:u parr.icide: et on ne s'é}evera pas'de'tous ·
cotés contre ces maximes infernales
!
.
Ce sont ces níaximes ·qui mirende poignard
a
la main du monstre qui priva la Fránce de.Henri–
le-Grand: voila 9e qui pla<ta le'portrait de
J
acqués
Clement sur l'autel, et son nom parmi les ~ien-
. heureux·: c'est ce qui c011ta la vie
a
Guillaume,
prince d'Orange , fondateur d·e la liberté . et de la
grandeU'r des Hollandais. D'abord Salcede le blessa·
au front d'un coup de pistolet : et Strad1;t raconte
que S~lcede ( ce ~ont ses propres mots) ·
n'osa ~n-–
tr~prendrc cette actt:on qu.
,apr.esavoir purifié son
·
áme par la confession aux pieds d'un dominica[n,
et
Í'
avoir fo.rtifiée par le pain cdleste.
Herrera ·dit
quelque chose de plus insensé et de plus atroce·: ,
Estando.firme con el e.xemplo de nuestro Salvador
J
esu-Christo
y
de sus Santos.
Balthazar Gérarcl,
qui·ota enfin la vie
a
ce grand ho
:m.me'en usa de'
meme que Salcede.
Je remarque que tous ceux qui ont comrriis de
bonne foi de
parei.lscrimes étaient des
j
eunes gens
· coinme Séide. Balthazar Gérard- avait environ
vingt -ans. Quatre Espagnols, qui avaient fait ave·e
lui serment de tuer le prince' étaient du )Ileme
age. Le monstre qui tua Henri III n'avaü que
vingt--quatre ans. Poltrot, qui assassina le ·grand
duc de Guise, en avait vingt-cinq; c'est le temps
de la ·séduction e(d-e la fureur. · J'ai été.presquef,
témoin ·en Angle_terre de ce
,q.uepeut sur une