ACTE IV,
SCENE
III.
155
EUPHEMON
fils.
Que dites-vous? Juste ciel !_ vous pl~urcz?
LisE,
a.Marthe.
Ah! soutiens-moi , mes
se.nssont égarés.
Moi, je serais l'épouse de son frere? .. ,
N'avez-vous point vu détia votre p·ere?
EUP H
É
MON
fils.
Mon front rougit, il ne s'est point montr.é
A ce viei}lard que j'ai désh.onoré.
Hai de lui, proscrit sans espérance,
J'ose l'aimer, mais je fuis sa présence.
LISE.
Eh! quel est d~nc votre projet enfin?
E UP,HÉM ON
fils.,
Si de mes jours'Dieu recuíe 1a fin,
Si votre sort vous
attac.hea
mon frere .,
Je vais chercher le trépas
a
la guerre;
Changeant de nom aussi-bien que á '-état ,.
Avec honneur je servirai solda
t.
Peut-etre ~n jour le honheur de mes a,rmes
Fcra ma gloire-, et m'obtiendra vos larmes.
Par ce méticr l'honneur' n'est point bless~;
Rose et Fabert 0nt ainsi commencé.
.
"\
LISE.
Ce désespoir -est d'une ítme hren haute ;
Il est d'un creur au-dessus de :sa faute;
Ces sentimcnts me touchent enoor
plus
Que vos pleurs meme
á
me.s pieds ré:pa,l'l<lus..
Non , Euphé1~10n, si de moi je dispose,
Si je pcux fuir l'hymen qu'-Bn
me
proposc~