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L'ENFANT

PRODIG.UE

.

De votre sort si je puis prendre soin-,

Pour le changer vous n'irez pas si loin~

E UPHÉMON

fils.

O

ciel

!

mes maux ont attendri votre ~me!

l..ISE.

Its me touchaient : votre remords m'enflamme.

E UPHÉMON

fils.,

Quoi ! vos heaux yeux ,, si long-temps courroucés,

A-vec amour sur les miens sont baissés

r

·

Vous rallumez ces feux si légitimes,

Ces feux ·sacrés qu'avaient éteints mes crimes.

Ah! si mon frere, aux trésors attaché,

Garde mon bien

a

mon pere arraché,

S'il engloutit

a

jamais l'héritage

Dont la nature avait fait mon partage-,.

Qu'ii porte envie

a

ma félicité;

Je vous suis cher, il est déshérité.

Ah! je mourrai de l'exces de ma joie.

MARTHE.

Ma

foi,

c'est lui qu'ici le diable envoie.

, LISE.

Contraignez done ces soupirs entlammés.

Dissimulez.

EUPHi'.MON

fi.ls.

Pourquoi, si vous m'aimez?

LJSE,

Ah! redoutez mes parents, votre pere;

Nous ne pouvons.cac,her

a

votre frere

Que vous avez embrassé mes genoux;

Laissez-le au moins ignorer que c'est.vous.

MARTHE.

,Je

rís cléja de sa grave ·col-ere.