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L'ENFANT
PRODIGUE.
En
intentant un pro
ces
criminel,
C'est de l'arg~mt que je perdrai peut-et1;e.
LISE 1
·aEuphémon.
Con.traignez-vous, si vous m'aimez. .
FIERENFAT.
Ah! traltre !
Je te ferai" pendre i~i, sur ma
foi.
( AMarthe.)
Tu ris, coquine?
•'-/
J.\ÚRTHE.
Oui, monsieur
:.
·
FIERENFAT.
- J.
Et pourquoi?
D.e quoi ris-tu?
MARTHE,
-Mai~, mons~eur, de
la
cl~ose...
FIERENFAT.
Tu ne ·sais pas
·i
quoi ceGi
t'
e1C;pose,
Ma bonne amie, et oe·qu?a,u
n@m du
roi .
On fait parfois aux filles c@mme ~oí.
-
'
~ARTHE.
Pardonnez-moi, je le sais
a
merv.ei1Jes.
FIERENFAT
7
a
Lise.
Et
vous semblez vous boucher les oreillcs,
Vous, infidele, avec votre air sucré., _
Qui m'avez fait ce t!)ur prématuré;
.De
vot:re creur l'inconstance est préco~e.
Un
jour d'bymcn
!
uue h.eurc avant la.noce
!–
Voila,
ma foi, de
vot.re prob.hé!