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VúYAGtt
elle a heaucoup plus de ,consonnes que les l~ngues
allemande, grecqué et latine; maís elle n'a qu'une
seule expression pour le
g·
.e.t
l'
h:
de sorte
qu'
elle
ne distingue point dans lá -pronoriciation l~s
mots
Glagot .
et
Gláhot.
Elle _manque de l'aspi–
ration grecque 'et _ de
l'
h
de·s Latins , ainsi ,que de
l:f.
Elle possede
Íe
son du
j
fran~ois dans le mot :
1
-
-
'
jardin,
et
le
rend par
sh.
Elle
a
dés voyelles .
\jérates
~
que
les Grecs' les -Latins et les
Alle-·
tnaí1ds
,
ne· connoissent point
;
par_
exemple,
le ,
Slaw'e·prononce
jest
(
ecmh), le mot qu'un Latin
prononce
est.
A;u nombre de ses jérates se ·trou- ·–
-vent les
e
·bo'hemes et les
€
ou
e
russes.
1
Quoique ·
le
'Sla~e prononcé
jest
le ' mót
est'
il l'écrit
cependant, ainsi que nous l'avons déja vu, avec ..
l'
orthographe , s1~ivarite
ecmb:
II
prono"nce· aussi :
d\me autre maniere que
l'
A1lemand et le Latirr ·
les Ínots ot\' se troüve le son de
Ij':
par ~xemple,
lé
Boherne· <lit
P/amen_,
l'Allemaiid
Flamme_,
a~1
pluriel
Flammen_,
et leLatin
Flamma.
En outr'e le
· Slawe accumule les consonnes au commencement
et ,
a11:) inilieu des mots. La langue slawe n'a point ·
d'árticles, excepté dans les dialectes ·germanisés
de
la
-Lusace
et
de
la
Carniole. Les substantifs '
ont les trois gen,res. Les décliuaisons -offrent
une
richesse partículicre
a
l'idiome ,slawe'
e'
est
im
séptieme cas , inconnu áux áutres langues. ·
Le
duel, que cet idiome possede comme .le grec ,_
1
p.'a·,
que ' t_rois
cas.
La
décli naiso·n
des
pron,oros