EN A.UTIUCHE.
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du rit catholique, ils observent avéc, beaucoup
d'exactitude les pratiques de leur religion. II n'en–
est pas de me!11e des réformés, qui son_~ au pli1s
théistes.
Les Wallaques, qu'on peut considérer comme
un mélange des anci~ns habitans de la Dacie avec
les colonies que les Ro:mains établirent dans cette
province apres ~'avoir soumise
a
leur domination,
n'ont pas été plus maltraités pai; ~a na_ture que'leürs
compatriotes les Szeklers. A la vérité, leur civilis·a–
tion :r.i'est pas· enc'ore fort avancé.e. En généralJ_ les
Wallaques n'ont -point une · haute stature, mais
Hs se font tous r_emarquer .Pªr leur force et leur
vigueu.r. Le g~n:re de vie auquel ils sont habitués
des l'enfance les re:rid capables de supporter les
_plus grandes fatigues. La_Jaim et la so'if font peq
.d'impression sur . leur corps eridurci. -Les trait:s
de l_eur physionomie sont fort animés, annon~ant
.ainsi les _passions vi9lentes dont ils sont suscep–
tibles. Leurs cheveux, noirs-.et tpuffus, rendent
leurs traits - encore plus , pronpncés. En général
les Wallaques'' n'ont ríen de repoussant; ils ortt
meme dans les manieres quelq~1e ~·chose qui pré-
.vient
l'
étranger; -plusie.urs femmes de cette race
se font remarquer par Jeur grace et leur beauté.
Leur sobriété les fait paryenir en géné:ral
:a _
un age fort avancé. Du reste, les jeunes gens
s'y
marient
a
dix.sept ou dix-hnit ans, et ayee
des fiUe.s
q.uicomptent
a
peil1c
t reize
prin-