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VOYAG~

temps. Mariés de si bonne heure, ils

s011t

souvent

grancls-p.eres avant

d'avoir

quarante ans.

Anssi ces

peuples

multiplient

tout autaflt que les autres

Slawes. _Si

les

w ·allaques ne sont pas tres--remar–

<¡nables

sons

les

npports physiques,

ils

le sont

-moins

encore sou_,s

les

rapports

moraux. En effet,

de~cen-dans

d'une

nation

''Súurnís-e

par

la

force

des .

arm,es, et _habitués depuis

~me

longue

suite

de

siecles:a·obéir ·;

leur earacter,e porte l'empr-elnte de

l'

oppressio:n

sous

laquelle iis on-t

vé·ct1

depuis lors.

Ainsi

ils

ont tons

'ies

vices·

dés

pet1ples

opprimés:

1

·us.és,

vindicatifs et

pares-s-eux,

ils

ne

ch_etchent

qu'a

éviter

les charges

alíxqu.elle-s ils

sont

soumis,

et ne tróüve'fit rien de ph:rn dmtx: que

l'

oisiveté)

vice_

,que la

civilisation

tend

cependant

tons

les

}ours

a

détruire. Cette

pares:se

qui

leifr

est hahituelfe

est

encore·- plus

grande

chez lés

hommes que

ch.ez

lés

femmes. Ces;

der11ieres,

Ot¡·tré

les soins ordiiiaires

<lu

ménage, veillent -a l'entretien des

vetetnens

né:..

_,cessaires

a

leur

famille;

,elles aiclent encore -·

leurs

maris

dans les travaux de'la

terre,

·tandis ·que les

hommes,

une

fois

<21'e

retout

&e

leurs

travau:x _

champetres' passent leur

vie dans, une

nóncha–

lance

ahsolue.

Cette absertce d'ac'tivité

est

d'autant

plus

grande

que, hornés

·dahs

leurs

désirs,

une

fois q1~'ils les ont satisfaits,

aucun

motif ne

peut

les

forcer

au travail. Letir

paresse

es!

d'ailleurs

favorisée par le· grand

nombre

de

fetes de Féglise

grecque, et

quoique

qe

sages ordonnances

les