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VóYAGE

Si l'on s'ei1 rappo'rte au témoignige des auteurs

modernes, le caractere de ." cette nation s'est beau–

coup amélioré.

Du

moins ·Forgach, Szamos-Kceri

et w ·olfgang - Bethlen se sont plaints autrefois ·

de la dépravation

de

leurs mceurs.

Il

existoit

mem~ 'un proverbe

en

Transylvanie, qui disoit:

Le Szekier ment, trompe · ou vale.

(

A széke!r

vagy hazud., vag7 tsal., vagy lop

).

Ce pr-overbe

ne leur est maintenant plus applicqble; et les

·Szeklers, attachés au rite des unitaires, se distin–

guent s1irtout par leur probité.

A

cet égard , on

p~ut leur comparer les habitans catholiques

d~t

district du premier régiment szekler. Les,Szeklers/

réformés du'.siége d'Haromszek, qui jouissent_d'urie

plus grande a,isance, sont les moins corrompus.

La roideur et

l'

obsti:ri.ation

··sont ,les traits dis–

tinctifs du caractere des Szeklers : ils ádent

cependant

a

la voix de l'honnenr. Comme soldats,

ils méritent d'etre cités ave

e

éloge. ·nepuis long–

temps meme,

les

trois régimens des Szcklers sont

renommés par l~ur valeur;

et

dans toutes·, les"

guerres, ils ont donné de nouvelles preuves de

-

leur

courage et de leur intrépidité.

Le

Szekler, naturellernent laborieux,

se

dis–

tingue par son attachement aveugle

a

toi1tes· les–

pratiques de ses peres. Gé~éralement peu fo~tuné,

il

{}St

aussi sobre que les Magyares;

il

l'

e~t moins

cependa.nt

que lesWallaques, étant peu habitué

a

fai~t

usage

du blé

deTu_rquie.

Quant aux. Szekler~