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YOYAGE
meubles sont bornés
a
ceux qui sont tout-a-fait
nécessaires, comme un lit, une table _et quelques
chaises. Quant
a
leurs chamhres ,
elles sont
tres-mal éclairées, leurs fenetres ayant ordinai–
rement po1~r vitres des vessies de cochon.
. La
nourriture des
W
alfaques est aussi tres-–
simple : le mai'.s compose -la hase
de
leurs ali–
men.s. , Ils préparent,
av.ec·1a farine de cette
plante, une houillie . fort épaisse' assez s@m- .
hlable
a
la
polenta
des lt¡aliens. Ils la nomme~t
mamaliga.
·Leur pain , en grande partie forrhé
avec cette
1
farine, n'e~t agréable que lorsqu'i1
,es't
frais. Le lait,. le fromage , le lard, _les
oignons et ·les légumes sont, avec le pain , de
millet,
les seüls alimens dont ils font usage.
Comme ils rnangenures-pe1L de viande , ils n'ont /
pas beaUCOll}) de peine pour /observer
les .jeúnes·
prescrits- par le rit grec : l'eau-de-vie, leur bois–
son
favorite, est .
en
général faite avec des grnins
ou
des prnnes.
, Quoique les Wallaques , donnent souveút des
preuves d'un grand courage, ils ne ·sont pas
cependant
aussi
hons soldats que les Szeklers : on
les voit moins áttachés
a
l'honneur que
ces
der–
niers.
:D'ailleurs, . chez
eux, la
valeur
1i'
est
point
l'
effet du sang~froid ni
de
la
0
rétlexion ·; e,lle dé–
pend, · au contrairn, plutot du premier mouve–
ment
et de l'impulsion ·qu'on sait leur
donner,·
· Le . petit nombre .de Magyares qui vivent
dans.