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vergers de la Hongrie ; mais ·
il
est difficile qu'une
pareille évaluation puisse etre bien·exacte.
On
vante beaucoup les pommes de Skalitz,
dans le comté de N entra. Elles surpassei1t ass~ue–
t-on, en beauté et en grosseur celles de Borstorf
en Saxe. Les pruniers réussissent aussi tres-bien
en Hongrie et
y
sont fort répandus.
On
se sert
de leurs fruits dans le Bannat et le comté
d'U
ngh".'."ar, ponr en fabriquer une boisson spi–
ritueuse, que les habitans aiment be~ncoup et'
qu'ils nomment Sliwonitza.
II
existe des forets
entieres de pruniers dans les comtés de Trents–
chin, de Neutra, de Thurotz, de Sohl, de Bársch
et de Honth. Les denx premiers de ces comtés
cen exportent les fruits dans _les deux Silésies.
P~usieurs autres, et notamment ceux de l'ouest,
1·enferment beaucoup de chataigniers, qui com–
posent des bois tres-étendus dans les comtés
de
Schumegh, de Szalad, d'Eisenbourg, d'OEden–
bourg et de Presbourg~ Lenrs fruits sont füen
inférieurs
a
ceux de l'Italie. Quant aux aman–
diers et aux figuiers, leurs fruits múrissent par–
tout
dans les parties chaudes de
la
Hongrie.
La
culture des plantes proprcs
a
former des–
prairies artificielles est encore
fort
bornée en
Hongrie.
Le
trefle
y
est peu
cultivé ,
si ce n'est
dans le comté de Zips, oú l'on
en
voit de,s
champs
entiers. Depnis
quelq u es
années , on a
aussi essayé
d'enseme11cer
en
trefle
plusi enrs