EN AUTR.ICH:E:.
quoique SOUVent On en obtienne
jusqú~a
I 2y00O
quintaux. En
1800 ,
le tabac c01hoit , sur .les
lienx memeS, de
6
it_ 8
florÍns (
l
3'
a
l
7
francs ),
et eri
1803
de
7
a
i3
florins (
15
a
26
francs )
la
livre; celui qn'on vend ·1e plus cher se récolte
aupres du village d'Aldebroc : c'est auss1 le
pltis beau.
Du reste, la Hongrie retire de grands avan_:
tages de la culture de cette plante. Cette culture
est pour ce royanme l'objet d'une branche d'in–
dustrie aussi importante que lucrative. Elle
ne
porte
meme pas préj u dice
a
celle des céréales
:>
parce qu' on ne seme jamais le taba
e
que dans les
terres en jachere.
Il
est tres-difficile de détermi_ner
avec ·exactitude la quantité de tabac que la Hon–
grie fournit annuellement. Selon Schwartner;
cette
province peut en donner, avec la Croatie et
l'Esclavonie) environ
300,000
quintaux. Le plus
grand débit des tabacs de la Hongrie a eu lieu
pendant la guerre avec les États-Unis d'Amérique.
A cette époque, ces tabacs étoient plus recherchés
-que ceux d e Virginie.
Les principales fabriques de tabac en poudre
existent en Hongrie,
a
Presbourg, Pesth., Raschau
et Seilitz.
On
en prépare aussi bea ucoup a
Erlau avec l'excellent tabac de Debroe.
On
en
voit enfin une autre manufacture dans
un
village
du
con1.téde
Barany, appelé Nagy-Hajmas.
3.
24