l!N AUT RI CHE.
11ant
exclusivement
a
.1'
Amérique. Quant aux
.plairies de cette provü1ce, elles sont presque
entie..,,
rement dépourvues de hois. En effet, on n' observe
pas une seule foret depuis Pesth jusqu'a Debretzin,
ni du coté opposé jusqu'aux mines du Bannat
dans le comté de Kraschau, et jusqu'a Peterwar–
dein.
Le bois y est meme _si rare, que l'on y est
obligé de se chauffer avec de la paille ou avec
des roseaux, ou, comme en Égypte, avec le fumier
desséché des bestiaux. Ce dernier combustible,
ernployé en Hongrie depuis un temps immémorial,
est composé de briques formées avec de la fiente
<l.e·vache et de la paille desséchées au soleil. Ces
b riques servent principalement
a
la distillation
de
l'
eau-de-vie. Elles brúletit sans flamme comme
-la tom~be, en répandant une odeur désagréable.
Malgré Fétendue d es fo rets qui occupent Je
nord de c~tte provi nce, le bois
y
diminue d'une
maniere effrayante . Cette diminution influe
déja
d'une maniere tres-sensible
sur
l'i:ndustrie manu–
facturiere. Cette disette vient principalement du
peu d'attention
qü'on
donne
a
l'entretien
des
forets. Depuis pen cependant, le gouvernement
de rAutriche a établi une école forestiere
a
Hradek, dans le cmnte de Liptau. On doit en
é spérer
d'heureux résnltats.
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