EN AUTRI CHE.
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attaché
a
la perfectionner, malgré les mesures
pr ises par Marie - Thérese et
J
oseph
II.
Le
soin qu'avoit pris ce dernier monarque de
<listrihuer
a-
chaque comté de beaux étalons,
et
1'
école vétérinaire qu'il avoit fondée
a
Pesth,
n'
ont
l)aS
en
le
résultat qu'il en avoit espéré.
U
ne des
c a uses qui nuisent sans doute le plus
a
la b eanté
d es chevaux hongrois, c'est l'usage prématuré
qu'on en fait généralement, et les fardeaux dont ,
on
les charge.
Au
reste, la Hongrie possede aujonrd'hui plu–
si eurs haras. Les chevaux
y
sont presque
a
l'état
sauvage. Les premiers de ces haras sont ceux de
Mezrehegyes dans le comté de Tschanad,
et
de
Babalua dans le comté de Komo:rn. Tous deux
ont été fondés en 1785 par Joseph
II.
Le
hut
<le
ces institutions a été non-senlement d'amé–
liorer la race des chevaux, mais encore de fournir
aux
remontes de la cavalerie légere. Chaque
paysan peut y venir faire saillir ses jumens.
On
d istribue chaque année soixante étalons aux dif–
f ér ens comtés d e la Hongrie. Le nombre des
chevaux
s'
élevoit en
18
ro
a
Mezrehegyes
a
en viron
<lix mille. En temps de paix, ce haras doi t fournir
p o ur
l es remontes-.
1000
chevaux par an; mais ce
n ombre augmente
en
temps de gue r re, e t dans
l'avant- derniere campagne contre la France
il
e n a
fou r ni jusqu'a
30.,000.
Cepen dant tres-peu
<le
ces
chevau x
de
remonte ont
été
élevés
a