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presque toute l'année d eh ors, et dans des
patn–
rages que les Grecs et les Arm.éniens afferment
le plus ordinairement. Ce n' est que l'hiver ou
dans les mauvais temps qu'on les enferme dans
des étables.
O~
en
abandonne presque toujours
la garde a deux bergers qu'on appelle galya, et
qui sont chargés de veiller sur
1200
a
1500
betes. L'habitude oú
l'
on est de les la~sser tou–
j
ours dehors en fait périr souvent un grand
nombre. Ainsi, en
i
775
un orage violent ayant
éclaté pendant la nuit en fit mourir jusqu'a
,72,000
a la fois. Un pareil accident
en
a détruit
30,000
da.nsle courant dé l'année
1801.
Cepen–
,dant oh commence
a
leur donner plus de soin
<lans les disiricts que la Theiss arrose, et parti–
'Culierement
dans les possessions du prmce
:Kazoly.
Parmi
les
comtés sitüés au nord et ali pied
des Carpathes, celui de Marmarosch renferme
le plus de hreufs; tous les ans, on en vend plusieurs
-:milliers aux cantons voisins. Le comté de Zips se
distingue encore
a
cet
égard. On
y
engraisse aussi
l es breufs de
la
Pologne qn' on revend ensuite.
Quant
anx
bestiaux des parties inférieures de la
Hongrie,
ils
sont ordinairement d'une grande taille.
Leur pélage est gris, court et luisant comme celui
des
hreufs
de la Moldavie.
Leur tete
est égale–
ment armée de
longues
cornes a r quées.
La
lfon,grie est une
des
éóntrées de
l'Europe
oú il